• MA LIBERTE DE PENSER

    Quitte à tout prendre
    Prenez mes gosses et la télé
    Ma brosse à dents, mon revolver
    La voiture ça c'est déja fait
    Avec les interdits bancaires
    Prenez ma femme, le canapé
    Le micro ondes, le frigidaire
    Et même jusqu'à ma vie privée
    De toute facon à découvert
    Je peux bien vendre mon âme au diable
    Avec lui on peut s'arranger
    Puisqu'ici tout est négociable.
    Mais vous n'aurez pas
    MA LIBERTE DE PENSER
    Prenez mon lit les disques d'or ma bonne humeur,
    Les p'tites cuillères tout c'qu'à vos yeux a de la valeur
    et non je n'ai plus rien à faire
    Quitte à tout prendre n'oubliez pas
    Le shit planqué sous l'étagère
    tout c'qui est beau et compte pour moi
    J'préfère qu'ça parte à l'abbé Pierre
    j'peux donner mon corps à la science
    Si y a quelque chose à prélever
    et que ça vous donne bonne conscience
    mais vous n'aurez pas
    MA LIBERTE DE PENSER
    MA LIBERTE DE PENSER
    Hepppppppppppp
    Hepppppppppppp
    J'peux vider mes poches sur la table
    Ca fait longtemps qu'elles sont trouées
    Baisser mon froc j'en suis capable
    Mais vous n'aurez pas
    MA LIBERTE DE PENSER
    Quitte à tout prendre et tout solder
    Pour que vos p'tites affaires s'arrangent
    J'prends juste mon pyjama rayé
    je vous fais cadeau des oranges
    Vous pouvez bien même tout garder
    J'emporterai rien en enfer
    Quitte à tout prendre j'préfère y aller
    Si l'paradis vous est offert
    HEEEEEEEEEEEEE
    Je peux bien vendre mon âme au diable
    Avec lui on peut s'arranger
    Puisqu'ici tout est négociable
    Mais vous n'aurez pas
    Non vous n'aurez pas
    MA LIBERTE DE PENSER
    MA LIBERTE DE PEN......SER

    SOLO LE PIDO A DIOS
    Solo le pido a Dios
    Que el amor no me sea indiferente
    Que la reseca muerte no me encuentre
    Vacio y solo sin haber
    Hecho lo suficiente

    Solo le pido a Dios
    Que la guerra no me sea indiferente
    Es un monstruo grande y pisa fuerte
    Toda la pobre inocencia de la gente

    Es un monstruo grande y pisa fuerte
    Toda la pobre inocencia de la gente

    Solo le pido a Dios
    Que el futuro no me sea indifirente
    Desahuciado esta el que tiene que marchar
    Para vivir u ...
    ...

    Un homme au grand coeur !

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  • ON S'ATTACHE
    J'ai pas le style
    portant pas en style
    mais c'est pas pour moi le costard uniforme
    j'ai pas l'intégrale
    du genre idéal
    j'aurais toujours l'impression qu'on m'espionne
    pourtant pas contre l'amour
    je s'rais même plutôt pour
    REF : mais c'est pas pour autant qu'il faut
    qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne
    avec une flèche qui nous illutionnes
    faut pas qu'on s'attache et qu'on s'emprisonnes
    mais rien n'empêche que l'on s'abandonnes
    non...
    d'un chef de file
    j'en ai pas l'profile
    mais sur l'oreiller j'aime pas qu'on me questionne
    je suis pas James Bond
    entouré de belles blondes ( non non non )
    j'envie même pas les hommes qui papillones
    pourtant pas contre l'amour
    j'attends plutôt mon tour
    REF
    on laisse rien
    le quotidien sa me tue, sa me tien, sa me fait mal
    rien de plus normal
    mais tu t'enfiles
    dans le fil
    il faut pas que tu dépasses
    à chaque que tu ose
    qui mais t'es qui ?
    t'es pas normal
    REF x3
    choeur : c'est beau l'amour
    j'attend mon tour


    PARCE QU'ON SAIT JAMAIS
    Tant de plaisirs faciles, d'envies puériles
    Qui nous retiennent vers le bas
    Prêts à n'importe quel deal quand il faut mourir
    On se met à tout croire

    Refrain (x2) :
    Parce qu'on sait jamais
    On regarde vers le haut
    S'il y a un après

    On est capable du pire des mea culpa
    De toutes les mauvaises foies
    Qui pourrait encore dire qui est Saint Thomas
    Quand ton heure arrivera

    Refrain (x2) :
    Parce qu'on sait jamais
    On regarde vers le haut
    S'il y a un après

    Et alors on baisse les bras pour venir se faire bâtonner
    D'y avoir cru tellement peu et de vouloir se racheter

    Refrain (x2) :
    Parce qu'on sait jamais
    On regarde vers le haut
    S'il y a un après

    CA MARCHE
    Tout est dans l'allure,
    C'est une certitude,
    Tout est dans le style et la pause attitude,
    Mets des crabes dans un panier,
    C'est la société,
    Des panurges et des requins associés,

    Ca marche
    Bras dessus et bras dessous,
    Ca marche
    L'un sur l'autre dans la boue,
    Ca marche
    Tant qu'on peut encore debout
    Monter les marches,

    Ca roule
    Sans respect, ni foi, ni loi,
    S'écroule
    Sur ceux qui font pas le poids,
    Ca tourne
    Et ça tournera comme ça
    Tant qu'ça marche,

    Chacun ses blessures
    Et ses habitudes,
    Chacun dans la jungle a sa soif d'altitude,
    Des loups dans la bergerie
    Bestiale comédie,
    Depuis que l'immonde et monde sont unis,

    Ca marche
    Bras dessus et bras dessous,
    Ca marche
    L'un sur l'autre dans la boue,
    Ca marche
    Tant qu'on peut encore debout
    Monter les marches,

    Ca roule
    Sans respect, ni foi, ni loi,
    S'écroule
    Sur ceux qui font pas le poids,
    Ca tourne
    Et ça tournera comme ça
    Tant qu'ça marche,

    L'homme est un animal
    Qu'on dit civilisé,
    Pour qui tout est parades et mondanités,
    Entre mâles et femelles,
    C'est une espèce en voie de disparité,

    La la la la la la la,
    Oh no, oh la la la,
    Houu la la la la la la la,
    Oh no hoho,

    Bras dessus et bras dessous,
    L'un sur l'autre dans la boue,
    Tant qu'on peut encore debout
    Monter les marches,
    Oh sans respect
    Sur ceux qui font pas de poids
    Et ça tournera comme ça
    Tant qu'ça marche,

    Ca marche
    Bras dessus et bras dessous,
    Ca marche
    L'un sur l'autre dans la boue,
    Ca marche
    Tant qu'on peut encore debout
    Monter les marches,

    Ca roule
    Sans respect, ni foi, ni loi,
    S'écroule
    Sur ceux qui font pas le poids,
    Ca tourne
    Et ça tournera comme ça
    Tant qu'ça marche,

    La la la la la la la, (ça marche, ça marche)
    Oh no, oh la la la, (ça marche)
    Houu la la la la la la la.


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  • ENTREZ DANS LA LUMIERE
    Entrer dans la lumière
    Comme un insecte fou
    Respirer la poussière
    Vous venir a genoux

    Redécouvrir ma voix
    En être encore capable
    Devenir quelquefois
    Un rêve insaisissable

    Toucher des musiciens
    Sourire à des visages
    A quatre heures du matin
    N'être plus qu'une image

    Etre là de passage
    Sans avoir rendez-vous
    Avoir tous les courages
    De me donner à vous

    Et vous laisser venir
    Comme un amant magique
    Et vous ensevelir
    Sous mon cri de musique

    Entrer dans la lumière
    Comme un insecte fou
    Respirer la poussière
    Vous venir a genoux

    LES MANNEQUINS D'OSIER
    Faudrait pouvoir jeter
    Tous les mannequins d'osier
    Du haut d'un grand pont
    Ces fantômes oubliés
    Ces ombres du passé
    Qui nous espionnent.

    Faudrait pouvoir brûler
    Les visages adorés
    De notre enfance
    Marcher d'un pas léger
    Vers le soleil qui vient
    En insouciance

    Et les regarder passer
    Sur la rivière gelée...
    Faudrait pouvoir jeter
    Tous les mannequins d'osier
    Du haut d'un grand pont

    Comme les poupées cassées
    Les pierrots abîmés
    De la mémoire.

    Faudrait pouvoir rayer
    Les prénoms murmurés
    Dans sa jeunesse
    Et savoir oublier
    Les yeux et les baisers de la tendresse

    Et les regarder passer
    Sur la rivière gelée...
    {4x}

    JOJO
    On a tous des mots d'amour
    Cachés au fond de soi
    Un quai de gare à Cherbourg
    Où l'autre ne viendra pas

    On a tous laissé des larmes
    Dans un hôtel du Nord
    Pour un homme ou pour une femme
    Qui s'appelait encore

    Si tu savais comme je sais qu'tu l'oublieras jamais
    Tu t'en fous de c'que j'te dis, je sais, je sais.

    {Refrain:}
    Arrête de boire Jojo
    Tu vas finir barjo
    Pour trois fois moins que rien
    On est toutes des putains.
    Arrête de boire ivrogne
    L'Alsace et la Bourgogne
    J'vais t'dire c'que t'es ce soir
    T'es le roi des comptoirs

    Y a des moments tu m'fais honte
    A t'regarder souffrir
    Allez demande leur ton compte
    Maintenant il faut partir

    Tu vois pas qu'ils s'foutent de toi tous ces p'tits mecs au bar
    Me dis pas qu't'es devenu ça, j'pourrais pas le croire.

    {au Refrain}

    On a tous des mots d'amour
    Cachés au fond de soi
    Un quai de gare à Cherbourg
    Où l'autre ne viendra pas

    {au Refrain}
    Une voix en or ! J'adore !


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  • Sous le pont Mirabeau coule la Seine
    Et nos amours.
    Faut-il qu'il m'en souvienne
    La joie venait toujours après la peine.
    Vienne la nuit, sonne l'heure,
    Les jours s'en vont, je demeure.
    Les mains dans les mains, restons face à face,
    Tandis que, sous
    Le pont de nos bras, passe
    Des éternels regards l'onde si lasse.
    Vienne la nuit, sonne l'heure,
    Les jours s'en vont, je demeure.
    L'amour s'en va comme cette eau courante,
    L'amour s'en va.
    Comme la vie est lente
    Et comme l'espérance est violente.
    Vienne la nuit, sonne l'heure,
    Les jours s'en vont, je demeure.
    Passent les jours et passent les semaines,
    Ni temps passé ,
    Ni les amours reviennent.
    Sous le pont Mirabeau coule la Seine.
    Vienne la nuit, sonne l'heure,
    Les jours s'en vont, je demeure.

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  • Il a dévalé la colline,
    Ses pieds faisaient rouler des pierres.
    Là-haut, entre les quatre murs,
    La sirène chantait sans joie.
    Il respirait l'odeur des arbres,
    Il respirait de tout son corps,
    La lumière l'accompagnait
    Et lui faisait danser son ombre.
    Pourvu qu'ils me laissent le temps !
    Il sautait à travers les herbes,
    Il a cueilli deux feuilles jaunes
    Gorgées de sève et de soleil.
    Les canons d'acier bleu crachaient
    De courtes flammes de feu sec.
    Pourvu qu'ils me laissent le temps !
    Il est arrivé près de l'eau,
    Il y a plongé son visage,
    Il riait de joie, il a bu.
    Pourvu qu'ils me laissent le temps !
    Il s'est relevé pour sauter.
    Pourvu qu'ils me laissent le temps !
    Une abeille de cuivre chaud
    L'a foudroyé sur l'autre rive.
    Le sang et l'eau se sont mêlés.
    Il avait eu le temps de voir,
    Le temps de boire à ce ruisseau,
    Le temps de porter à sa bouche
    Deux feuilles gorgées de soleil,
    Le temps de rire aux assassins,
    Le temps d'atteindre l'autre rive,
    Le temps de courir vers la femme.
    Juste le temps de vivre.

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