• Du Balzac d' Illusions perdues (1837) au Maupassant de Bel Ami (1885), tous les romanciers du XIXe siècle ont tenu sur le journal et sur le journalisme de terribles propos : une activité indigne, un lieu de corruption, de perdition, de prostitution. C'est «le vampire de la littérature» , avait prédit Stendhal. Evidemment, un tel jugement ne s'explique que parce que ces mêmes auteurs fourguaient de la copie sans relâche auprès des quotidiens. Balzac, Gautier, Sand, Nerval, Baudelaire ou Zola furent ainsi tout autant journalistes que romanciers. D'autres, comme Lamartine, Dumas, Hugo ou Vallès, allèrent jusqu'à fonder des journaux. On connaissait bien sûr cette relation intime, et le ressentiment qu'elle nourrit. Le grand mérite du livre que publie aujourd'hui Marie-Eve Thérenty est de dépasser ce constat pour nous inviter à comprendre combien le journal, alors essentiellement composé de littérature, fut ce formidable laboratoire où s'opérèrent les principales «mutations poétiques de la littérature du XIXe siècle» .
     
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  • Marcel Marceau, dit le mime marceau, né le 22 mars 1923 à Strasbourg et mort le 22 septembre 2007, était un acteur et mime français, l’artiste sans paroles le plus connu au monde qui a inspiré les plus grands et marqué de son empreinte indélébile le monde de l’Art. C’est une des plus belle fierté artistique française reconnu mondialement qui s’éteint aujourd’hui. Une page de l’histoire de mime se tourne à jamais. Le Mime Marceau mérite une minute de silence, nationale.
     
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  • Le monde arabe n’est pas qu’une expression géographique commode pour désigner un vaste espace majoritairement peuplé d’arabophones. A l’évoquer on prend donc un risque : n’oublions pas qu’au cours de la première moitié du XXème siècle, le monde arabe (al-‘alam al-‘arabi) fit alors son entrée dans le vocabulaire comme sur la scène politique. L’expression est un produit de la renaissance culturelle du XIXème siècle, à travers laquelle le mot arabe a pris un nouveau sens. L’Arabe n’est plus seulement le nomade ou celui qui peut faire remonter sa généalogie à une tribu de la péninsule arabique, mais il est aussi celui qui parle et écrit l’arabe. Ainsi, l’on décide alors d’identifier une nouvelle communauté de locuteurs de la langue arabe : celle-ci devient la nation arabe (al-umma al-‘arabiyya). Aussitôt l’on y rattache un territoire, c’est le monde arabe qui s’étend de l’océan Atlantique au golfe Persique (min al-muhit ilà al-halig), pour reprendre une délimitation popularisée à l’époque de Nasser.

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