• Frédéric Beigbeder: Au secours pardon
     
    Octave est de retour. L'ancien rédacteur publicitaire de "99 Francs" porte désormais une chapka. Il erre dans Moscou, sous la neige et les dollars, à la recherche d'un visage  parfait. Son nouveau métier? "Talent scout". C'est un job de rêve. Octave est payé par une agence de mannequins pour aborder les plus jolies filles du monde. "Messieurs, notre but est simple: que 3 milliards de femmes est envie de ressembler à la même." Son problème sera de trouver laquelle. On pourrait croire que cette satire dénonce la tyrannie de la jeunesse et la dictature de la beauté. Ce n'est pas tout. Octave va à la rencontre de son Apocalypse: Lena, une adolescente de Saint-Pétersbourg, qu'il aimera pour la première et la dernière fois.
     
    "Au secours pardon" raconte l'histoire d'un homme qui se croit libre comme la Russie, et qui va s'apercevoir que la liberté n'existe pas.

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  • Paulo Coelho: Comme le fleuve qui coule
     
    "Comme le fleuve qui coule" est un recueil de 101 textes courts publiés par Paulo Coelho entre 1998 et 2005. Au fil des pages, il nous ouvre les portes de son univers d'écrivain, fait de petits morceaux de quotidien et de récits imaginaires qui acquièrent sous sa plume une dimension de contes philosophiques et pédagogiques, à l'usage de tous ceux et de toutes celles qui désirent vivre en harmonie avec le monde qui les entoure.
     

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  • Paulo Coelho: L'alchimiste
     
    Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides.
    Lorsqu'il rencontre l'alchimiste dans le désert, celui-ci apprend à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par dessus tout, à aller au bout de son rêve.
     
    Merveilleux conte philosophique destiné à l'enfant qui sommeille en chaque être, ce livre a déjà marqué une génération de lecteurs.

     


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  • La campagne de publicité bénéficie du soutien du gouvernement italien(DR)

     

    Choquer pour interpeller, tel est l'objectif d'une nouvelle campagne de publicité en Italie. Oliviero Toscani a photographié une jeune femme nue anorexique. A 25 ans, cette comédienne française a accepté pour lutter contre l'anorexie qu'elle combat depuis l'âge de 13 ans.

    En effet, puisque la mort de certains jeunes mannequins n'a pas suffit à remettre en cause les procédés de recrutement de le plupart des agences du monde entier, un coup de poing d'une telle ampleur va peut-être enfin inverser la tendance.

    Quand j'entend certaines personnes dirigeant ces agences critiquer ce principe et nous faire croire que c'était pour faire connaître une marque (totalement inconnue) Italienne. Moi, ces personnes me donnent envie de vomir. et oui excusez-moi d'être aussi cru mais certaines vérités ont envie de sortir du fond de ma gorge. Quand eux y voient un coup de pub, moi personnellement je ne vois qu'une gamine détruite, la peau sur les os, sortie tout droit d'un roman de Stephen King. Arrêtons le massacre !!!

    UN COUP DE GUEULE CONTRE CES MARCHANTS DE LA MORT CA FAIT DU BIEN!

     

     

     
     

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  • gif animé corbeaux-07.gif

    Un homme avait sept fils et aucune fille, alors qu'il désirait vraiment en avoir une. Mais un jour, sa femme le combla de joie en donnant enfin naissance à une fille. La joie des parents fut immense, mais hélas, le bébé était si petit et si chétif qu'on jugea nécessaire de le baptiser de toute urgence.
    Le père envoya vite un de ses fils à la source afin qu'il y puisât l'eau du baptême, mais les six autres l'y suivirent et comme chacun voulut être le premier à puiser, la cruche tomba à l'eau. Les sept garçons restèrent là, ne sachant que faire et n'osant surtout pas rentrer chez eux.
    Ne les voyant pas revenir, le père s'impatienta et dit: "Les garnements sont certainement en train de s'amuser et ont oublié la pauvre petite!" Il avait tellement peur que le bébé meure sans baptême qu'il s'emporta: "Je voudrais les voir tous transformés en corbeaux!"
    A peine eut-il prononcé ces paroles, qu'il entendit des battements d'ailes au-dessus de sa tête. Il leva les yeux et vit s'envoler sept corbeaux noirs.
    Les parents ne pouvaient rompre la malédiction et leur peine était immense d'avoir ainsi perdu leurs sept fils. Néanmoins, ils se consolèrent quelque peu en constatant que leur chère petite fille recouvrait ses forces et embellissait de jour en jour.
    Pendant très longtemps, la petite ignora qu'elle avait eu des frères, car ses parents se gardaient bien d'y faire la moindre allusion. Mais un jour, elle surprit par hasard une conversation à son sujet: on disait qu'elle était bien jolie, mais qu'elle était tout de même responsable du malheur qui avait frappé ses sept frères. Toute bouleversée, elle courut demander à son père et à sa mère si elle avait bien eu des frères et ce qu'il était advenu d'eux.
    Ses parents ne purent garder le secret plus longtemps. Ils l'assurèrent que seul le ciel avait voulu tout ce qui s'était passé. Sa naissance n'avait été que la cause indirecte de cette malédiction. Cependant, de jour en jour, la fillette se sentait davantage coupable et était persuadée qu'elle devait absolument délivrer ses frères. Elle ne connut ni trêve ni repos jusqu'au jour où elle partit parcourir le vaste monde: elle retrouverait ses frères, où qu'ils soient, et les délivrerait à n'importe quel prix. Elle n'emporta qu'une petite bague en souvenir de ses parents, une miche de pain contre la faim, un cruchon d'eau contre la soif et une petite chaise pour se reposer.
    Alors elle s'en alla loin, très loin, jusqu'au bout du monde. Elle s'approcha du soleil, mais il était brûlant, effrayant et mangeait les jeunes enfants. Elle s'enfuit à toutes jambes et courut vers la lune, mais celle-ci était glaciale, sinistre et méchante. Lorsqu'elle aperçut la fillette, elle dit: "Je sens, je sens l'odeur de la chair humaine." La petite fille s'éloigna aussi vite qu'elle le put et arriva auprès des étoiles, qui l'accueillirent avec bonté. Chaque étoile était assise sur sa petite chaise personnelle. L'étoile du matin se leva, lui tendit un petit os de poulet et dit: "Sans cet osselet, tu ne pourras pas ouvrir la Montagne de Verre où se trouvent tes frères."
    La fillette prit l'osselet, l'enroula précieusement dans son mouchoir et reprit sa route jusqu'à ce qu'elle fût arrivée à la Montagne de Verre. La porte était fermée; la petite voulut donc sortir le petit os, mais quand elle dénoua son minuscule mouchoir, il contenait non plus un os de poulet, mais une petite clé en or.
    Quand elle s'avança à l'intérieur, un nain vint à sa rencontre et lui demanda:
    "Que cherches-tu, mon enfant?"
    "Je cherche mes frères, les sept corbeaux", répondit-elle.
    Et le nain déclara: "Messieurs les corbeaux ne sont pas à la maison, mais si tu veux attendre ici leur retour, entre donc!"
    Le nain se mit alors à servir le repas des corbeaux dans sept petites assiettes et sept petits gobelets. La petite soeur mangea une bouchée de chaque petite assiette et but une gorgée de chaque petit gobelet; dans le dernier gobelet, elle laissa tomber la bague qu'elle avait emportée avec elle.
    Tout à coup, on entendit dans l'air des battements d'ailes et des croassements. Le nain dit alors: "Voici Messieurs les corbeaux qui rentrent."
    Dès qu'ils furent arrivés, ils voulurent manger et boire et chacun chercha donc son assiette et son gobelet.
    Tous, l'un après l'autre, s'étonnèrent: "Qui donc a mangé dans mon assiette? Qui a bu dans mon gobelet? Une bouche humaine est passée par là!"
    Et comme le septième corbeau arrivait au fond de son gobelet, la petite bague roula devant lui. Il la regarda et reconnut la bague qui avait appartenu à son père et à sa mère. "Mon Dieu! si notre petite soeur pouvait être là", s'exclama-t-il, "nous serions délivrés!"
    En entendant ce souhait, la fillette, qui se tenait cachée derrière la porte, s'avança vers les sept corbeaux qui retrouvèrent instantanément leur forme humaine. Ils s'embrassèrent chaleureusement, puis reprirent tous ensemble joyeusement le chemin de la maison.

    Les frères Grimm


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